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Johnny Mafia – Cool interview #3

Johnny Mafia – Cool interview #3

1 – Ta mère est-elle une Cool Mom ?

Fabio : Évidemment ! Le dernier concert que je suis allé voir, c’est elle ! Elle chante dans une chorale et elle a la meilleure dégaine sur scène.

2 – Qu’est ce que ta mère pense de votre album « Sentimental »

Fabio : On a fini de composer et mettre en place les morceaux chez elle pendant la période du confinement donc elle a entendu les morceaux avant tout le monde, pleins de fois, mais de loin … Je crois qu’elle m’avait dit « Super à part la première ! »

3 – Sur quelle scène ta mère rêverait de te voir jouer ?

Fabio : Dans son salon de coiffure à Villeneuve-sur-Yonne sans hésiter. D’ailleurs elle me coupe les cheveux dans le clip de « Feel Time Feel Fine »

4 – Avec quel groupe / artiste ta mère rêverait que tu partages l’affiche ?

Fabio : Si par miracle on faisait la première partie de Julien Clerc ou Dick Annegarn, je pense que les clientes du salon en entendront parler jusqu’à plus vouloir se couper les cheveux.

5 – Si tu devais emmener ta mère dans les loges, comment ça se passerait ?

Fabio : Elle s’assurerait que tout le monde est bien couvert et n’attrape pas froid pour chanter. On aurait chacun une petite bouteille de rhum arrangé par ses soins à notre goût préféré mais pas le droit de la finir avant de monter sur scène. 

6 – Une bêtise que vous n’avez jamais dit à votre mère ?

Fabio : Il y’a certaines fleurs dans le jardin que je visais exprès quand je jouais au foot, désolé maman il me fallait des défis de précisions …

7 – Un dernier mot pour elle ?

Fabio : Tu es ma préférence à moi Maman !

Bad Bad Bird – Cool interview #2

Bad Bad Bird – Cool interview #2

© Charlotte Romer 

1 – Ta mère est-elle une Cool Mom ?

Madeleine : A 2000%, j’ai toujours l’impression qu’elle capte les trucs cools 1000 ans avant moi, genre le yoga et les podcasts.

2 – Qu’est ce que ta mère pense des premiers singles de Bad Bad Bird ?

Madeleine : Je pense que ça lui plait ! Même si c’est peut être plus pop que ce qu’elle a l’habitude d’écouter. Je crois surtout qu’elle est très surprise et très fière de me voir prendre le lead d’un projet. Elle me voit chanter mes chansons, mes textes, et en français en plus, impossible de ne pas comprendre ce que je raconte. Elle me voit également devenir « frontwoman » petit à petit au fil des concerts de BBB, je pense que ça l’impressionne assez, moi qui était MALADIVEMENT timide de 0 à …20 ou 25 ans ?

3 – Sur quelle scène ta mère rêverait de te voir jouer ?

Madeleine : A mon avis tu cales Bad Bad Bird à l’heure de l’apéro sur la terrasse de La Fontaine à l’Ile d’Arz et c’est bon je peux arrêter ma carrière.

4 – Avec quel groupe / artiste ta mère rêverait que tu partages l’affiche ?

Madeleine : Patti Smith je pense ! 

5 – Si tu devais emmener ta mère dans les loges, comment ça se passerait ?

Madeleine : Ca arrive souvent, elle dit bonjour à tout le monde, pose son sac, prends un Perrier ou une bière et file dans la salle pour pas déranger trop longtemps 🙂

6 – Une bêtise que vous n’avez jamais dit à votre mère ?

Madeleine : Cette question me ruine la tête depuis que j’ai reçu l’interview. Je n’ai jamais fait de bêtises c’est désespérant. Enfin si j’en ai fait peut être 2 ou 3 mais t’inquiète qu’elle le sait et que je me suis bien faite recadrer ahah ! Je sais par contre qu’elle a eu assez peur pour le tournage du clip de Ni Peine Ni Peur. Je lui ai annoncé en toute tranquillité que j’allais faire de la guitare dans un ULM, avec le cadreur/réal (Julien Peultier <3) qui serait dans un autre ULM à côté pour filmer. Perso j’étais totalement détendue sur le sujet, mais quand je l’ai appelée à la fin de journée pour lui raconter le tournage, j’ai compris qu’elle n’était pas sereine du tout et très soulagée que ce soit terminé. Elle n’avait pas voulu me communiquer son stress avant, ou encore moins me dissuader de le faire, parce que c’est une Cool Mom à fond.

7 – Un dernier mot pour elle ?

Madeleine : Merci de m’avoir laissé faire mon 1er concert 1 semaine avant le bac français <3

Johnnie Carwash – Cool interview #1

Johnnie Carwash – Cool interview #1

1 – Votre mère est-elle une Cool Mom ?

Maxime : Absolument ! Elle est toujours partante pour faire un ping pong et me bat régulièrement d’ailleurs… sa participation au clip de Teenage Ends aussi ne laisse aucun doute à ce sujet.

Manon : Carrément, elle m’a toujours soutenu et je peux facilement parler avec elle. De plus, je suis sûre que si elle ne s’était pas fait mal au genou, elle se déplacerait encore en skate aujourd’hui !

Bastien : À fond ! Elle est super active culturellement, tou.te.s mes ami.e.s la connaisse car mes parents viennent souvent au concerts, et pas seulement aux nôtres, et même si je ne suis pas là ! C’est clair qu’elle a vu plus de concerts que moi à Lyon ces derniers temps. Elle va justement voir une amie en concert au moment où je l’appelle pour lui poser ces questions. Et aussi, elle me conseille des disques, que j’oublie d’écouter, et souvent deux ans plus tard je lui fait « eh tu connais ça? » « Bin oui j’avais pris leur disque à la bibli l’an dernier… » Elle a l’oreille !

2 – Qu’est ce que votre mère pense de votre album « Teenage Ends » ?

Maxime : Elle trouve que c’est un album qui pétille et donne la pêche ! Avec une préférence pour les morceaux qui bougent comme Yeah Yeah Yeah qu’elle adore. Par contre certains titres sont trop courts, comme Public Toilet qui pourrait continuer encore un peu à son goût.

Manon : Elle le trouve superbe (ce sont ses mots), fun et qui nous ressemble vraiment.

Françoise (maman de Bastien) : Je ne l’ai pas encore beaucoup écouté, je suis surtout sur les concerts. C’est super que vous l’ayez fait, il y a des supers chansons dessus, c’est super que vous les jouiez en concerts. On les entends mieux sur le disque que en concert. Bin voilà c’est un super album ! Super chansons donc super album.

3 – Sur quelle scène votre mère rêverait de vous voir jouer ?

Béatrice (maman de Maxime) : L’Olympia pour sa renommée.

Laure (maman de Manon) : A Broadway haha ça serait vraiment sympa.

Françoise (maman de Bastien) : Aux nuits de Fourvière.

4 – Avec quel groupe / artiste votre mère rêverait que vous partagiez l’affiche ?

Maxime : Supertramp car c’est le groupe qu’elle écoutait quand elle était ado et qui lui a donné envie de faire du saxo !

Laure (maman de Manon) : Queen mais « ils sont tous mort » dommage ça aurait bien matché 😉

Françoise (maman de Bastien) : Avec Les Stranglers. Parce que, quand j’étais jeune, j’étais très très fan des Stranglers, alors apprendre que vous alliez jouer au même festival qu’eux, ça m’a vraiment fait quelque chose.

5 – Si vous deviez emmener votre mère dans les loges, comment ça se passerait ?

Maxime : Très bien, je pense même qu’avec son sens de la rigueur et du timing elle ferait une excellente régisseuse de tournée.

Manon : Je ne peux pas traduire exactement avec des mots ce qu’elle m’a dit car quand je lui ai posé la question elle a juste bougé la tête dans tous les sens haha. Ça serait la fête, je pense qu’on passerait tous un bon moment.

Françoise (maman de Bastien) : C’est déjà arrivé, au début. Il ne s’est rien passé de particulier, j’étais tranquille toute discrète dans un coin, contente d’être en loge avec vous et les gens qui travaillent avec vous. J’aime bien être dans les loges dans cette ambiance de musiciennes et de musiciens.

6 – Une bêtise que vous n’avez jamais dit à votre mère ?

Maxime : Elle n’est pas au courant que je possède six batteries…

Manon : Je ne sais pas pourquoi pendant un moment elle s’est obstinée à nous faire des choux de bruxelles… je les cachais dans ma petite culotte dès qu’elle sortait de la cuisine et j’allais les jeter dans les toilettes … car elle vérifiait la poubelle … désolé maman.

Bastien : Une fois j’ai brûlé un contrôle auquel j’avais eu une sale note à l’école. Comme un inconscient j’ai fait ça dans le salon alors qu’elle n’était pas encore rentrée. J’ai eu la peur de ma vie quand j’ai vu la taille des flammes ! Heureusement rien d’autre n’a pris feu, mais ça a quand même fais une trace sur le carrelage. Je ne sais pas ce qu’ils mettent dans ces feuilles à grands carreaux mais ça crame fort.

7 – Un dernier mot pour elle ?

Maxime : Merci pour le soutien quand j’ai arrêté mes études <3

Manon : Merci pour tout, je t’aime maman <3

Bastien :  Merci pour ton soutien et ton amour, change rien, je t’aime !

Revoir Paris – Vers la lumière

Revoir Paris – Vers la lumière

Déconnectée des sorties cinéma durant presque 3 mois, je reviens en tâtonnant, ne sachant pas vraiment ce que j’ai envie d’aller voir. Je n’aime pas lire les critiques avant d’aller en salle car mon jugement en serait influencé, voire altéré.

« Revoir Paris »ne me disait rien qui vaille : encore un film sur la capitale qui serait vendu cher à l’étranger. De belles images alléchantes pour donner envie au reste du monde de découvrir la « plus belle ville du monde ».

C’est peut-être la seule critique que je pourrai faire à ce film : son titre.

C’est, transposée, l’histoire de Mia, Virginie Effira, tellement humaine et fascinante, prise dans la folie   destructive des attentats du 13 novembre 2015.

Mia revient à Paris après une convalescence auprès de sa mère. Elle voudrait reprendre le fil de sa vie d’avant, celle d’une femme vivant en couple dans un milieu aisé. Très vite, elle se sent en décalage avec le monde réel. Elle est « à côté» comme ceux qui ont connu un drame traumatisant. Sa vie d’avant se défait dans un lent délitement ; sa mémoire est en miette, fragmentée, explosée.

Mia, telle une enquêtrice, va s’acharner à lever le voile noir de sa mémoire, à reconstituer le puzzle de ses émotions. Elle va aller à la rencontre de ceux et celles présents ce soir. Elle va au contact des « vrais gens » mais aussi avec ces fantômes, victimes disparues à jamais qui s’attachent à ses pas.

Elle va rencontrer une jeune fille qui a perdu ses parents. Celle-ci est en quête de ce qu’ils faisaient ce jour-là en visite à Paris. On retrouve Mia et cette jeune fille au musée de l’Orangerie.

Elles sont face aux Nymphéas de Claude Monet. La jeune fille a, en main, une carte postale qui lui était destinée et qui est un détail des Nymphéas. Elles cherchent chacune ce détail dans cette salle ovale où courre la magie de cette peinture. Scène pathétique et émouvante.

Elle va aussi faire la connaissance de Thomas lui aussi touché par l’attentat.

Benoît Magimel interprète cet homme atteint dans sa chair mais doté d’un humour et d’une sensibilité à fleur de peau.

Mia, telle une enquêtrice, veut retrouver l’homme qui a contribué à lui sauver la vie.

Elle va découvrir, à cette occasion, un autre monde, celui invisible, des sans-papiers, des exclus, des pauvres de la porte de la Chapelle. Elle va se souvenir des mots chuchotés, rassurants, des mains croisées sur les siennes, ce baume salvateur dispensé par cet homme.

C’est un film sur la résilience mais aussi sur la force du collectif, un film sur les rencontres, sur les liens indéfectibles.

Un film bouleversant sur la force magistrale de la vie.

Live Report – Feu ! Chatterton au Zénith le 14 avril 2022 : Une couverture d’amour

Live Report – Feu ! Chatterton au Zénith le 14 avril 2022 : Une couverture d’amour

La semaine dernière, Feu ! Chatterton nous a ébloui au Zénith de La Villette. Il faut dire que tous les rendez-vous manqués, à cause de la crise sanitaire, nous a donné l’eau à la bouche. Visiblement, le groupe était aussi heureux de retrouver la scène parisienne.     

Évidemment ils ont laissé une large place à leur dernier album « Palais d’argile ». Certains titres repris en chœur par la salle comme « un monde nouveau ». Communion intergénérationnelle assez émouvante et forte car les spectateurs étaient de tout âge. Ce fut assez magique de nous voir rassembler au-delà de nos idées et de nos sensibilités.

Tous, debout, le regard tendu vers la scène et chantant « Un monde nouveau, on en rêvait tous… ».

Il y a dans la musique de Feu ! Chatterton des morceaux très rock aux percussions puissantes telles qu’on peut les retrouver chez Mathieu Chedid. Mais pas seulement puisque d’autres morceaux sont plus planants, à la musicalité douce et euphorique. Ils m’ont fait penser aux Pink-Floyd notamment dans l’album « Dark side of the moon ».

Et puis, il y eut ce moment où Arthur Teboul s’arrêta brusquement de chanter. Il venait de voir qu’une personne s’était évanouie dans la fosse. En un instant, il venait de nous faire comprendre que le show, celui de Feu ! Chatterton pouvait passer au second plan. L’humain reprenait l’essentielle première place, l’humain réclamait cette pause.

Après deux heures de concert et le retour sur scène et un premier rappel, ce fut la reprise de « L’Affiche Rouge » poème de Louis Aragon déjà magistralement mis en musique et interprétée par Léo Ferré. Ah ! la voix d’Arthur, divinement rauque, une voix un peu blessée qui entre en résonnance avec les mots d’Aragon plus que jamais d’actualité. Un moment de grâce, poignant.

Jeudi soir, nous avons fait le plein de lumières, de joie et de soleil. Nous nous sommes retrouvés enveloppés d’une couverture d’amour.

                                                                                                      © Nicko Guihal

© Martine Samama